Quel devenir pour l'institut du rein et des greffes d'organes de Blida ? La Fédération nationale des insuffisants rénaux tire la sonnette d'alarme !
Décidément, le devenir de l’Institut national du rein et des greffes d’organes de #Blida n’en finit pas d’attiser l’inquiétude des insuffisants rénaux au vu de la polémique dont il fait l’objet ces derniers temps, sans pour autant qu’un quelconque dénouement ne se profile à l’horizon.
Initié par le président de la République en 2001 lors de sa visite à l’unité d’#hémodialyse du #CHU et inauguré en 2012 par le Premier ministre en présence du ministre de la Santé, ce projet qui a coûté la bagatelle de pas moins de 400 milliards de centimes a fait auparavant l’objet d’une convoitise par des neuroscientifiques avant de susciter l’intérêt de chirurgiens en cardiologie, c’est du moins ce que déplore la Fédération nationale des #insuffisants #rénaux (Fnir).
Son décret n’étant pas encore élaboré, cela a donné libre cours à diverses interprétations, nous fait-on savoir. Selon le porte-parole de la Fnir, les équipements acquis à coups de milliards croupissent dans leurs caisses, les délais de garantie et le service après-vente arrivent à expiration et certaines salles commencent à se détériorer en raison des infiltrations des eaux constatées au niveau des plafonds, de quoi susciter l’indignation…
Le même intervenant a tenu à nous préciser que lors d’une journée de sensibilisation sur le don d’organes organisée le 17 octobre 2015 à Blida, le directeur de wilaya de la santé s’est personnellement engagé quant à sa mise en activité dès le premier trimestre 2016, mais ce ne fut malheureusement pas le cas, les promesses étant restées vaines à ce jour, a-t-il ajouté.
Cette situation pour le moins préoccupante, ne fait qu’exacerber les appréhensions des malades dont le nombre s’accroît de jour en jour, car faute de greffe, ces derniers sont inéluctablement contraints à une souffrance débouchant très souvent vers des décès particulièrement dans les rangs des enfants.
Cela dit, la réaction de la Fédération nationale des insuffisants rénaux à l’égard de cet imbroglio qui perdure, se veut, selon son porte-parole, un appel pressant aux autorités centrales pour accorder au dossier l’intérêt requis et, du coup, trouver une issue pérenne devant mettre fin au calvaire des nombreux patients.
Source Le Soir D'Algérie